
Le géant du luxe, dont on ne
présente plus les sacs en toile monogrammés qu’ils soient vernis, embossés,
exotiques ou tagués, accuse quelques coups durs ces derniers temps avec une
croissance en baisse à moins de 3% au troisième trimestre et le départ de son
génial et uber-trendy créateur Marc Jacobs.
Car même si c’est grâce à ces modèles
que LV a construit sa réputation et sa rentabilité, ceux-ci se sont trop
démocratisés et surtout, soyons honnêtes, inspirent davantage l’image des marchés
de Vintimille que la rue Saint-Honoré.
Le résultat est d’ailleurs
immédiat, les stars high level et la clientèle haut de gamme boudent le
monogramme de la marque autrefois chic et maintenant beaufisé car trop porté
par les célébrités bling bling de seconde zone.
L’image déclinante du mondialement-connu-sac-siglé
et cela même en Chine, a nécessité un repositionnement de la marque dans une
certaine urgence.
Depuis donc quelques mois, Louis Vuitton semble opérer un virage bien plus haut de gamme qui lui réussit, le sac
bowling hyper trendy by Sofia Coppola, porté à la fashion week est pressenti
It-bag de l’hiver, et le nouveau sac « capucines » à 3000€ en cuir (contre 600€
en moyenne pour les toiles) fait déjà des émules.

Le point commun de ces 2 sacs :
un monogramme qui s’efface, se cache, se devine même, pour plus d’élégance.
Lifting réussi mais attention, pas question tout de même de retirer du paysage le fameux monogramme, que Kim, Paris ou Nabila se rassurent …